Une étude du Crédit Foncier publiée en 2017 et portant sur le crédit immobilier souscrit par les ménages des 28 pays de l’UE, confirme le dynamisme du crédit immobilier européen.
En effet, l’étude révèle que les encours de crédits immobiliers européens, c'est-à-dire les montants encore dus (capital + intérêts), étaient de 6 150 milliards d’euros à la fin de l’année 2016, ce qui représente une hausse de 3,1% par rapport à la fin 2015. 6 150 milliards d’euros, c’est également une hausse de 9% sur cinq ans : entre 2011 et 2016.
En effet, l’étude révèle que les encours de crédits immobiliers européens, c'est-à-dire les montants encore dus (capital + intérêts), étaient de 6 150 milliards d’euros à la fin de l’année 2016, ce qui représente une hausse de 3,1% par rapport à la fin 2015. 6 150 milliards d’euros, c’est également une hausse de 9% sur cinq ans : entre 2011 et 2016.
Des disparités dans le recours au crédit immobilier au sein de l’UE
L’étude Crédit foncier distingue quatre ensembles :
L’Europe du Nord : RU, Irlande, Finlande, Danemark et Suède, qui représente 18% de la population européenne, présente les ménages les plus endettés puisqu’ils cumulent 34% du total des crédits immobiliers en Europe. L’étude attribue ce recours plus important au crédit (deux fois supérieur à la moyenne européenne) au dynamisme des marchés, une fiscalité favorable et une tradition culturelle de recours au crédit.
L’Europe du Centre-Ouest : Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Autriche et Pays-Bas, qui représente 37% de la population européenne, cumule 45% du total des encours de crédits immobiliers de l’UE. L’encours moyen par ménage propriétaire est dans cette zone 34% supérieur à la moyenne européenne.
Le Sud de l’Europe : Chypre, Grèce, Malte, Portugal, Italie, Espagne, présente un recours au crédit immobilier assez faible puisqu’on y recense 18% des encours de crédits immobiliers de l’UE pour 25% de la population totale.
Ainsi, l’encours moyen par ménage propriétaire est de 33% inférieur à la moyenne européenne.
Le Sud de l’Europe : Bulgarie, Estonie, Croatie, Hongrie, Lituanie, Pologne, Lettonie, République Tchèque, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, comme le Sud de l’Europe, présente un faible recours au crédit immobilier puisque la population qui correspond à 20% de la population de l’UE ne cumule que 3% des encours de crédits immobiliers.
L’Europe du Nord : RU, Irlande, Finlande, Danemark et Suède, qui représente 18% de la population européenne, présente les ménages les plus endettés puisqu’ils cumulent 34% du total des crédits immobiliers en Europe. L’étude attribue ce recours plus important au crédit (deux fois supérieur à la moyenne européenne) au dynamisme des marchés, une fiscalité favorable et une tradition culturelle de recours au crédit.
L’Europe du Centre-Ouest : Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Autriche et Pays-Bas, qui représente 37% de la population européenne, cumule 45% du total des encours de crédits immobiliers de l’UE. L’encours moyen par ménage propriétaire est dans cette zone 34% supérieur à la moyenne européenne.
Le Sud de l’Europe : Chypre, Grèce, Malte, Portugal, Italie, Espagne, présente un recours au crédit immobilier assez faible puisqu’on y recense 18% des encours de crédits immobiliers de l’UE pour 25% de la population totale.
Ainsi, l’encours moyen par ménage propriétaire est de 33% inférieur à la moyenne européenne.
Le Sud de l’Europe : Bulgarie, Estonie, Croatie, Hongrie, Lituanie, Pologne, Lettonie, République Tchèque, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, comme le Sud de l’Europe, présente un faible recours au crédit immobilier puisque la population qui correspond à 20% de la population de l’UE ne cumule que 3% des encours de crédits immobiliers.
L’impact des taux d’intérêt et des prix de l’immobilier sur le recours au crédit
Le Crédit Foncier a mesuré l’effet cumulatif de la variation des prix immobiliers et de celle des taux d’intérêt sur le recours au crédit immobilier sur une période de huit ans (2008-2016) :
Les habitants des pays ayant connu une baisse des prix de l’immobilier ont bénéficié d’un pouvoir d’achat accru : +53% en Italie avec une baisse des prix immobiliers de 15% en huit ans, +84% en Espagne avec une baisse des prix immobiliers de 25% sur huit ans).
La hausse des prix de l’immobilier dans certains pays comme l’Allemagne ou le RU a impacté négativement la capacité d’endettement complémentaire obtenue grâce à la baisse des taux d’intérêt du crédit.
Les habitants des pays ayant connu une baisse des prix de l’immobilier ont bénéficié d’un pouvoir d’achat accru : +53% en Italie avec une baisse des prix immobiliers de 15% en huit ans, +84% en Espagne avec une baisse des prix immobiliers de 25% sur huit ans).
La hausse des prix de l’immobilier dans certains pays comme l’Allemagne ou le RU a impacté négativement la capacité d’endettement complémentaire obtenue grâce à la baisse des taux d’intérêt du crédit.
Quelques informations sur la situation française
Au sein de l’UE, la France se situe dans une position intermédiaire : elle se situe au 9ème rang européen avec un encours moyen par ménage propriétaire égal à 49 870 euros.
De plus, l’étude de Crédit Foncier nous apprend que les encours de crédits immobiliers correspondent à 64% du revenu disponible brut des ménages contre 67% en moyenne dans l’UE. Toutefois, ce taux est à comparer avec celui des Pays-Bas et du Danemark, où les encours de crédits immobiliers représentent respectivement 128% et 194% du revenu disponible brut des ménages.
Finalement, 31% de la population française est ménage accédant (ménage propriétaire avec un crédit en cours).
De plus, l’étude de Crédit Foncier nous apprend que les encours de crédits immobiliers correspondent à 64% du revenu disponible brut des ménages contre 67% en moyenne dans l’UE. Toutefois, ce taux est à comparer avec celui des Pays-Bas et du Danemark, où les encours de crédits immobiliers représentent respectivement 128% et 194% du revenu disponible brut des ménages.
Finalement, 31% de la population française est ménage accédant (ménage propriétaire avec un crédit en cours).